Alors qu’il a rempilé à la tête de son parti politique, Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier peine à se positionner comme leader de l’opposition. C’est du moins ce qui ressort des absences de plusieurs leaders de l’opposition lors du congrès du RPM, tenu le week-end écoulé à Libreville.
Paulette Missambo, Mike Jocktane, Louis Gaston Mayila, et Jean Ping ont été les gros absents du congrès ayant conduit à la réélection d’Alexandre Barro Chambrier à la présidence du RPM. Ces figures de l’opposition qui auraient selon certaines sources, reçu des invitations à prendre part à cette messe politique ont toutes décliné sans donner de raisons.
Pourtant deux jours avant, les réseaux sociaux étaient inondés d’images de Jean Ping et Alexandre Barro Chambrier qui posaient tout sourire pour la postérité après un entretien entre les deux hommes. Sourire de façade? L’on serait tenté de répondre par l’affirmative au regard de la suite des événements.
Bien qu’il ne se soit toujours pas porté candidat à l’élection présidentielle de 2023, les manœuvres politiques entreprises par Chambrier depuis plusieurs mois, masquent difficilement ses ambitions. Sauf que contrairement à Jean Ping qu’il a soutenu lors de l’élection de 2016, le patron de Héritage et modernité a du mal à se positionner comme leader de l’opposition en vue d’une candidature unique.
Au regard des faits, des appétits et ambitions des uns et autres, tout porte à croire que cette opposition choisira d’avancer en ordre dispersé plutôt que de soutenir une seule candidature
