PRIMES EN HAUSSE AUX EAUX ET FORÊTS : LE GABON MONTRE L’EXEMPLE À L’AFRIQUE

Dans le passé, 30% des taxes sur les superficies, des taxes d’abattage de bois revenaient au ministère des Eaux et forêts et étaient reversées en guise de primes aux agents en reconnaissance de leurs efforts, a expliqué le ministre des Eaux et forêts Lee White, à la presse. Actuellement, les primes sont payées en raison des amendes. Au regard du travail qui attend les agents dudit ministère sur le terrain, d’ici 24 mois, un nouveau ballon d’oxygène va être donné au niveau du montant de ces primes.

Ces 30% de recettes servaient également à payer tous les équipements de travail comme les GPS. Quand la Prime d’incitation à la performance (PIP) a été mise en place en 2014, ce système à été abandonné. Et quand la PIP a été fondue dans les salaires à la suite des réformes, les fonds communs n’ont pas été rétablis. Le système de primes a été rétabli par le ministre Pacôme Moubelet, mais sur la base des amendes. Plus le pourcentage d’infractions et des saisies de bois est élevé, plus les primes sont élevées. Mais jusqu’à présent, le montant des primes dues aux amendes est maigre selon les agents des Eaux et forêts. Le ministre Lee White, qui soutient les agents a donné sa parole. Ce sont des agents qui travaillent en pleine forêt, sous la pluie, souvent le week-end, admet le ministre. Il va donc payer les primes dues aux amendes à un montant qui va ramener le sourire aux lèvres des agents, dont les anciens grévistes. « C’est ma parole. Des primes raisonnables seront payées ce trimestre. Ce seront les mêmes montants que ceux octroyés avant 2014. Si on va sur le terrain pour saisir tout ce qui est kevazingo, saisir tout le bois abattu illégalement, on va avoir l’argent pour payer les primes. Je peux les payer à des montants corrects durant les 18-24 mois prochains », a expliqué le ministre Lee White sur les antennes de Gabon 24.

Pamphil EBO

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