La Haute autorité de la communication (HAC), a décidé, le 4 juillet 2019, de sanctionner les médias qui relaient de fausses nouvelles notamment les médias en ligne gabonais qui, contrairement aux médias traditionnels, ne respectent les règles élémentaires de la déontologie journalistique.
La HAC, en veut pour preuve la manière dont les médias numériques ont traité les allégations mensongères du président de la Confédération syndicale Dynamique Unitaire, Jean Rémy Yama, le 2 juillet 2019.
Une déclaration allègrement relayée sur les médias numériques, moins professionnels et donc moins rigoureux sur le plan du traitement et de la déontologie journalistiques.
La HAC, institution indépendante présidée par Raphaël Ntoutoume Nkoghe, et chargée de réguler les médias au Gabon, a décidé de sanctionner les coupables dans un communiqué lu par son porte-parole, Jean François Mouwaka Ngonga.
La HAC a rappelé que le droit à l’information est un droit fondamental protégé par la Constitution gabonaise, mais que « l’expression de ce droit ne saurait être absolu ». Il ne faut pas prendre la liberté comme une licence.
Pour la HAC les déclarations du syndicaliste « ne sont que le fruit de conjectures reposant sur des faits non vérifiés ».
Jean Rémy Yama a «fait l’apologie de la contrevérité », et a poussé les journalistes peu regardants sur les principes de leur profession, à la faute.
La HAC s’insurge contre tous ces médias en ligne qui ont véhiculé la déclaration du 2 juillet 2019, de Jean Rémy Yama qui est « à l’évidence une insinuation malveillante, calomnieuse ».
Les médias en ligne ont fait semblant d’ignorer que Jean Rémy Yama voulait «créer un trouble grave à l’ordre public».
La HAC est revenue sur le principe de base d’une information. Des choses que les journalistes connaissent. « L’information publiée doit être exacte, juste et vérifiée », explique l’institution.
Dans une note lue par son porte-parole, Jean François Mouwaka Ngonga, la HAC a demandé aux médias de faire montre de professionnalisme.
« C’est pourquoi, la HAC fait injonction à tous les médias de faire preuve de professionnalisme, d’éthique et de responsabilité dans le traitement des informations qu’ils diffusent et qu’elle se réserve le droit de prendre les sanctions appropriées à l’égard des irrédentistes».
Le régulateur a voulu remettre les médias en ligne gabonais qui confondent encore trop souvent les vraies informations et les fausses nouvelles, sur le droit chemin.
Pamphil EBO