Des heurts ont éclaté à Bangui, capitale centrafricaine, entre la Garde présidentielle et le contingent Egyptien de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). Ces derniers auraient tenté de prendre la fuite après avoir tué une jeune fille, mais se sont fait rattraper par la garde du président de la République. Des agissements que l’organisation des Nations Unies (ONU) fait passer sous silence.
Plus rien ne va en Centrafrique, les scandales au sein de la MINUSCA se font légion. Après la découverte du trafic d’or et de diamant par les troupes portugaises, le dernier scandale en date est celui relatif aux heurts entre la garde présidentielle et les soldats Égyptiens. Selon le mouvement citoyen pour l’éveil des consciences « Ce malheureux incident est survenu alors que la garde présidentielle faisait des tirs de sommation pour interpeller le contingent égyptien en fuite après avoir mortellement heurté une jeune fille. »
Face à l’impunité de cet acte, une pétition a donc été lancée par ledit mouvement dans laquelle les signataires condamnent durement l’acte, non sans préciser que « la MINUSCA refuse de reconnaître sa responsabilité et la rejette lâchement par contre sur les éléments de la garde présidentielle. »
Face à cela « nous avons décidé de nous mettre ensemble avec les autres membres de la société civile pour collecter des signatures afin de demander à travers une pétition le départ de la MINUSCA ». Précise le mouvement citoyen à travers un communiqué. Pour rappel, L’ONU s’était empressé le 15 septembre dernier, de retirer les casques bleus gabonais de la MINUSCA pour des allégations jusqu’ici non prouvées. Deux poids deux mesures une fois de plus ?
Alors même que tous les témoignages convergent, l’ONU reste de marbre face à cette situation qui vient ébranler une fois de plus les casques bleu en Centrafrique.