Réduire la baisse de la production pétrolière du Gabon est un enjeu économique majeur.  

Avec un plafond à 200 000 barils par jour depuis plus de 20 ans, la direction générale des hydrocarbures (DGH) mènera différentes missions jusqu’à Mai 2019 afin de commercialiser les 35 blocs offshore et pallier à cette réduction.

La délégation, menée par le numéro deux de la DGH Edgard Mbina-Kombila, se rendra successivement à Singapour, Houston, Pékin, Malabo, Mosco, Calgary et Rio afin de vendre des données sur les blocs disponibles. Objectif ? Redynamiser le secteur pétrolier et faire la promotion du nouveau code des hydrocarbures adopté en 2018 en conseil des ministres. La récente constitution du bureau de l’Assemblée Nationale devrait permettre dans les meilleurs délais l’adoption dudit code et le déploiement de cette nouvelle stratégie ayant à cœur de sceller de nouveaux accords gagnant-gagnant avec d’éventuels partenaires.

Le continent africain représente environ 12%  de la production mondiale avec la montée en puissance de nouveaux acteurs dans ce secteur. Avec une indépendance énergétique due aux fortes importations sur les marchés mondiaux, les experts de l’Organisation des Pays Producteurs de Pétrole Africains (APPO) exhorte les pays du continent à monter plus de projets interafricains. Ce serait ainsi une enveloppe de 2 milliards de dollars qui pourrait être investie dans des projets structurants auxquels le Gabon pourrait s’associer dans le cadre de la commercialisation de ces nouveaux blocs pétroliers.

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