RÉGULATION DES MEDIAS : NGOYO MOUSSAVOU VEUT METTRE FIN AUX INSULTES DANS LA PRESSE

Nommé le 10 mars dernier à la tête du Haut Conseil de la Communication (HAC), l’organe en charge de la régulation des médias au Gabon, l’ancien Ambassadeur du Gabon en France, Germain Ngoyo Moussavou a présenté cette semaine la feuille de route de son mandat à la tête de l’institution qu’il veut garante d’une presse libre et respectueuse des lois en vigueur.

Il est vrai que « protégés » par les tweets exclusivement à charge de « Reporters sans frontières » contre les autorités Gabonaises, certains « confrères » s’en donnent à cœur joie depuis quelques années. Les appels à la violence à l’encontre des personnes en responsabilités, la promotion de la haine, la vulgarisation des Fake-news, le chantage médiatique, certains médias gabonais semblent à avoir instauré une déontologie nouvelle au nez et à la barbe de la HAC, dont l’opinion publique attend toujours la réaction après l’appel à la guerre civile de Jean Ping diffusé sur France24. Une chose inimaginable en Côte d’Ivoire ou au Congo (Brazzaville) deux pays au sein desquels il est réputé avoir des soutiens.

Plus récemment c’est un média papier ancré dans l’opposition radicale qui a affiché en Une, les visages du Président de la République, et de plusieurs officiers des forces de défense, en les traitant sans aucune ambiguïté « d’assassins ». Des exemples bien loin de la liberté d’expression et permis par une HAC aux abois qui permettait toutes les dérives avant le 10 mars dernier.

Des dérives que Germain Ngoyo Moussavou ne veut plus voir dans les médias, car pour ce dernier, son institution doit « veiller à garantir la liberté d’expression des opinions, dans le respect des personnes et des biens, en veillant à exclure toute violence et toutes menaces physiques. »

Le nouveau Président de la HAC rappelle que « toute contradiction doit demeurer idéologique » un appel à un écosystème politico-médiatique dont les contenus ont du mal à s’élever. Vaste chantier pour l’ancien Ambassadeur à quelques mois de la présidentielle que certains acteurs politiques pensent pouvoir remporter par voie de presse et sans programme de société.

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