Suite à un homicide commis sur un patient par une femme déguisée en médecin au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL), la Directrice générale de l’hôpital, Dr Marie-Thérèse Vané, lors d’un point de presse tenu le samedi 11 mai, a tenu à rassurer les patients et usagers, en leurs promettant une meilleure sécurité au sein de la structure dont elle a la charge. Malheureusement, ce n’est pas la première fois que les responsables de cette structure promettent une meilleure sécurité.
« Nous tenons à rassurer les patients et les usagers et nous sollicitons leur compréhension sur le respect des dispositions qui seront prises pour une meilleure sécurité au sein du CHUL », a déclaré le Dr Marie-Thérèse Vané, quelques heures après le fait divers. Encore la même annonce, serions-nous tenté de dire.
En effet, il y a près d’un an, son prédécesseur, le Dr Eric Augustin Baye, avait fait une annonce similaire, suite aussi à un scandale, le vol de deux fœtus. L’affaire avait bien évidemment fait grand bruit, en juin 2018, tant dans les réseaux sociaux, que dans la presse locale. L’ensemble des personnels de garde avaient même été auditionnés et gardé à vue par la police judiciaire.
La direction générale du CHUL de l’époque avait sorti un communiqué de presse, semblable à celui ayant était fait il y a quelques jours. Dans ces dernières lignes, on pouvait lire : « Tout en déplorant ce malheureux incident, la Direction générale du CHUL tient à rassurer les populations sur le renforcement des procédures de sécurité dans le CHUL ». Aucuns grands changements n’avaient été observés.
En plus de cet exemple, d’autres cas, peu relevés par la presse, avaient par la suite montré, malgré les promesses de renforcement de sécurité des responsables du CHUL, que ce grand hôpital n’offrait pas toutes les garanties en matière sécuritaire.
Le CHUL devrait prendre l’exemple sur les hôpitaux militaires, qui semble être de vraies forteresses.
Maxime OWONO
