Après 3 mois de vacances, les députés et les sénateurs ont repris du service lundi 03 octobre 2022, pour une rentrée parlementaire en présence du Premier ministre Rose Ossouka Raponda et du président du Conseil mondial pour la tolérance et la paix, Ahmed Mohamed Aljarwan. Une reprise dans un contexte national dominé par l’inflation. Une question sur laquelle députés et sénateurs sont fortement attendus.
« Même silencieux, les Gabonais nous regardent. Ils espèrent toujours et comptent sur les gouvernants pour satisfaire leurs besoins essentiels. », tels ont été les mots du président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi à l’endroit de ses pairs lors de cette rentrée. Des propos qui en disent long sur les défis sur lesquels devront se pencher les élus nationaux.
Il s’agit entre autres de la flambée des prix, la situation de la Caisse Nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) et la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), autant
Dans ce contexte où l’inflation est d’ordre mondial, avec des répercussions sur les économies des pays, selon la présidente du Sénat, Lucie Milebou Aubusson-Mboussou, il convient au pays de «s’adapter aux conséquences d’une nouvelle donne géopolitique, avec cette flambée de prix, la pénurie de certaines denrées alimentaires, les difficultés d’approvisionnement et les tensions inflationnistes. »
La présidente du Sénat a par ailleurs salué les efforts déployés par le gouvernement afin de faire face à cette inflation, notamment la mise en place de la nouvelle mercuriale, la subvention de la farine à hauteur de 6 milliards de FCFA et l’enveloppe de près de 100 milliards de FCFA injectée pour atténuer le coût des produits pétroliers raffinés au plan national, suite à l’augmentation sur le marché international.
Alice Zang
