L’opération de contrôle des structures sanitaires de Libreville, lancée dernièrement a livré son bilan à mi-parcours, mardi, faisant état, devant la ministre de la Santé, Denise Mekamne, de la fermeture définitive de 31 établissements hors normes.
L’opération de contrôle des structures sanitaires de Libreville, conduite par les ministères de la Santé, de l’Intérieur, de la Défense nationale, de la Justice et la Caisse nationale d’assurance-maladie et de garantie sociale (CNAMGS), a constaté de nombreuses irrégularités dans les structures privées de santé. Parmi les dysfonctionnements observés il y avait l’exercice illégal de la médecine (personnels non diplômés), la vétusté des équipements, état d’insalubrité très avancé, chambres de maison transformées en bloc opératoire etc.
Cette opération a contrôlé 71 structures. 31 ont été fermées définitivement, 14 l’ont été partiellement et cinq sont provisoirement fermées. Les propriétaires de ces cliniques clandestines, où plusieurs patients ont perdu la vie, alors qu’ils avaient toutes les chances d’être sauvés, dans des structures normales, ont été poursuivies. Après 17 interpellations, 9 indélicats ont été déférés, 6 ont reçu une liberté provisoire.
« On ne peut pas laisser ouverts ces mouroirs qui mettent en danger nos vies », a déclaré la ministre Denise Mekamne qui a indiqué que la série des opérations de contrôle va débuter prochainement à Port-Gentil.
PE
