Sa nomination le 23 février 2018 en qualité de Directeur Général du centre national de transfusion sanguine (CNTS) lui avait valu une volée de bois vert de la part de plusieurs de ses confères, qui, pour la peine s’étaient attaché les services de certains médias . Un article publié dans le blog MingoExpress illustre bien cette situation. Pourtant, quatre ans après sa nomination, le Dr Dr Olivier Rebienot Pellegrin a fait taire tout ses détracteurs en transformant le CNTS en un organisme moderne, inclusif, connecté et qui peut même se targuer d’être le seul établissement sanitaire public au Gabon à avoir une certification ISO 9001.
Multiplication des opérations de collecte de sang sur le terrain, établissement de partenariat avec les organismes privés en vue de vulgariser le don du sang, création d’application, Communication digitale proactive, rénovation des locaux du CNTS, vulgarisation des mission du centre au plus grand nombre, fidélisation des donneurs de sang, de l’extérieur, il est difficile de lister de manière exhaustive les innovations apportées par le Dr Pellegrin depuis son arrivé au CNTS.
Concentré sur sa mission l’homme ne se presse pas dans la presse pour faire son bilan, la cérémonie de remise officielle de la certification ISO 9001 qui a consacré la qualité de son management à la tête du CNTS a été couverte par un confrère comme une actualité lambda alors qu’il s’agissait d’une première au Gabon en plus d’être un motif de fierté pour tous les agents du CNTS.
On pourrait croire au vu de toutes ces innovations que le CNTS s’est doté d’un budget additionnel. Pourtant il n’en est rien. Alors comment le Dr Pellegrin et ses équipes ont-ils fait pour opérer cette formidable mue au CNTS avec les mêmes moyens que ses prédécesseurs.
La question mérite son pesant d’or au moment où les pratiques les plus insidieuses sont dénoncées dans les grands hôpitaux publics notamment au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) situé à quelques mètres du CNTS.
Faire ce constat est aussi l’occasion de rappeler que le sang ne se fabrique pas, et que le don volontaire reste le seul moyen de sauver des centaines de vies chaque mois.
