Après de multiples frasques et scandales en son sein, le centre hospitalier universitaire Mère et Enfant, Fondation Jeanne Ebori a annoncé ce 27 septembre 2021, la création d’un service social, adressé aux patients en difficultés financières, en incapacité de solder les factures inhérentes aux soins administrés.
Inauguré par le ministre chargé des affaires sociales, Prisca Nlend Koho. « Ce service social travaillera en partenariat avec le bureau de la CNAMGS afin de créer un mécanisme de prise en charge beaucoup plus approfondi des gabonais économiquement faibles », explique-t-elle.
S’adressant aussi bien aux patients assurés que ceux ne bénéficiant d’aucune couverture maladie, cette unité procédera de manière systématique à l’enrôlement des patients non-assurés à la caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale. Cette initiative est née d’une récente rencontre entre le directoire de la structure sanitaire, les ministres des affaires sociales, de la santé ainsi que les responsables de la CNAMGS et de l’office pharmaceutique national (OPN).
Plusieurs évènements ont récemment écorné l’image pourtant reluisante à son ouverture, du CHU Jean Ebori. L’un des faits ayant défrayé la chronique et fait les choux gras de la presse reste la « prise en otage » d’une mère et de son nouveau-né après accouchement, du fait de la non solvabilité de cette dernière après avoir donné naissance.
Avec une dette des patients à plus de 2 milliards de Fcfa, il apparaissait plus que nécessaire de mettre en place un mécanisme capable d’une part d’assurer le respect de la dignité humaine et d’autre part de permettre à l’hôpital de rentrer dans ses frais, et assuré la pérennité dans l’accomplissement de ses missions régaliennes.