SANTÉ : LE MINISTRE SERMONNE LE PERSONNEL DE SANTÉ POUR LE MAUVAIS TRAITEMENT INFLIGÉS AUX MALADES

Au regard des dérives observées dans les centres de santé au Gabon, le ministre de la Santé, Guy-Patrick Obiang Ndong a rappelé à l’ordre les responsables des établissements sanitaires, sur la qualité de la prise en charge des patients et la gestion du personnel de santé. C’était à l’occasion d’une rencontre ce jeudi 26 août 2021, avec la commission d’affectation et de mutation du personnel de santé tenue au CHU Jeanne Ebori

Les mutations et affectations des personnels de santé dans les entités administratives et ministérielles auront lieu bientôt. En prélude à ces mouvements, le ministre de la Santé Guy-Patrick Obiang Ndong a présidé ce jeudi 26 août, la commission d’affectation et de mutation. Le ministre  a saisi l’occasion pour pointer du doigt des attitudes qui ternissent l’image de la profession.

Laxisme dans la prise en charge des malades, conditions d’accueil déplorables, autant de griefs soulevés contre le personnel médical au plan national. Une situation que déplore le ministre. « Nous avons des maux qui caractérisent certaines structures sanitaires, il faut que ces maux soient éradiqués et c’est vous qui avez la pleine responsabilités de cela parce que c’est vous que le président a désigné comme responsables des formations sanitaires. « , a-t-il souligné en s’adressant aux responsables de structures sanitaires.

Selon le ministre, rehausser la qualité du système sanitaire national passe par une bonne gestion administrative du personnel et le respect des textes. « Aujourd’hui, lorsque je fais le tour des structures, il y a des habitudes qui ont été prises, des habitudes non réglementaires, où pour les personnels de santé, les gardes sont de 48 voire 72 heures. C’est écrit dans aucun texte que les gardes sont de 48 à 72 heures. », a-t-il constaté.

Pour ce qui pourrait être pris comme un avertissement, Guy-Patrick Obiang a prévenu que « comme dans l’armée, la tolérance zéro pourrait s’appliquer pour les éléments réfractaires du corps médical ». Un message qui sonne comme un écho pour les populations qui ne cessent de déplorer les traitements infligés dans nos établissements de santé.

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