Santé: les gynécologues invités à intensifier la lutte contre les avortements clandestins

La lutte contre les avortement clandestins était au cœur des échanges ce 02 février au ministère de la santé et des affaires sociales entre le ministre, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, sa ministre déléguée Justine Libimbi, et le Bureau de la Société Gabonaise de Gynécologie- Obstétrique (SGGOR).

Au cours de cette rencontre, les membres du gouvernement ont invité la SGGOR à participer activement aux côtés du Gouvernement à la sensibilisation contre ce fléau. Au Gabon, le nouveau code pénal autorise l’interruption de grosse sous certaines conditions précisées dans l’article 245.

Notamment « lorsqu’il a été prouvé que l’enfant conçu risque de naître avec des malformations physiques graves ou incurables, après avis d’un médecin ; lorsque, sur avis d’un médecin, la grossesse compromet gravement la vie de la mère et lorsque la conception résulte d’un viol, d’un inceste ou lorsque la femme enceinte se trouve dans un état de détresse déclaré à un médecin ».

Les Membres du Bureau ont marqué leur disponibilité à travailler aux côtés du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales pour d’une part, sensibiliser l’ensemble des Gynécologues à la pratique règlementée de l’avortement et d’autre part, organiser des campagnes de sensibilisation en milieu scolaire.

Cette rencontre devrait aboutir comme souhaitée à la création dans les prochaines semaines, des services d’orthogénie.

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