L’Institut Malgache de Recherche Appliquée (IMRA), qui a découvert le covid-organics, un remède curatif et préventif contre le covid-19 qui fonctionne très bien, selon le président malgache Andry Rajoelina, est un centre de recherche médicale et pharmaceutique et de formation fondé en 1957. Le covid-organics, une tisane qui a le statut de remède traditionnel amélioré, a subi de la part des chercheurs de l’IMRA, toutes les observations cliniques exigées selon les indications du guide élaboré par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Face aux critiques qui assurent que le covid-organics a été administré aux patients en brûlant l’étape des essais cliniques et en violant les principes d’éthique, le président malgache Andry Rajoelina, interrogé par les confrères de Radio France Internationale (RFI), a mis fin au débat. « Il ne faut pas confondre essai clinique et observation clinique. Le covid-organics, a le statut de remède traditionnel amélioré. Quand on parle d’un remède traditionnel amélioré, son système de validation est différent de celui d’un médicament. On ne mène pas des essais cliniques mais plutôt une observation clinique selon les indications du guide élaboré par l’OMS. Et c’est ce que nous avons fait. Nous avons fait une observation clinique sur l’état de santé des malades atteints de coronavirus. Nous avons respecté les normes éthiques reconnues universellement en matière d’études et de recherches cliniques », a assuré Andry Rajoelina.
Suite aux réactions de certaines personnalités, selon qui, le covid-organics n’aurait reçu aucune autorisation d’une instance scientifique avant d’être distribué aux populations africaines, le président malgache a posé la question de savoir si le Médiator, un médicament qui a causé entre 1 520 et 2 100 décès en France, avait reçu et obtenu des autorisations.
Pour Andry Rajoelina, aujourd’hui, le problème du covid-organics ne se situe pas au niveau de sa formule, mais plutôt de son origine, l’Afrique. « On dit du mal sur le covid-organics alors qu’il ne fait que du bien, qu’il il ne sauve que des vies », a regretté le numéro un malgache.
Il a averti qu’il ne cèdera pas aux intimidations. « On veut nous freiner, nous décourager voire nous interdire d’avancer. Rien ne nous empêchera d’avancer, ni un pays, ni une organisation comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Nous sommes un pays souverain, nous sommes là pour aider notre peuple », a-t-il promis.
Pamphil EBO
