Le lancement de l’application « Hello Ado » a eu lieu le 13 avril au lycée national Léon Mba dans le cadre du programme Gabon Égalité. L’application a été créée pour prévenir les problèmes de santé et les violences chez les jeunes. C’était l’occasion pour Sylvia Bongo Ondimba, la présidente de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) qui milite pour la promotion de l’intégration de la santé sexuelle, de rappeler l’importance de l’application pour les jeunes.
« Cette application, qui a été spécialement créée pour vous, doit vous aider à faire face aux problèmes de santé sexuelle ou de violence que vous pouvez rencontrer dans les milieux scolaires, au sein de vos communautés ou dans vos familles. Elle vous permet de vivre votre jeunesse en toute sécurité et d’être pleinement épanoui sans subir toute forme d’aléas », a déclaré l’épouse du chef de l’État.
Le gouvernement gabonais, à travers le programme Gabon Égalité, s’est engagé à sensibiliser les jeunes à la santé sexuelle et reproductive. À cet effet, une caravane itinérante conjointement menée par les ministres de la santé et des affaires sociales et celui de l’éducation nationale s’est déployée dans plusieurs établissements et plages du grand Libreville. Le lancement de l’application n’est que la continuité des actions déjà menées.
Selon le ministre de l’éducation nationale, Carmelia Ntountoume Leclercq, « les résultats des enquêtes nationales établissent un lien entre les problèmes de santé des adolescents et des jeunes ainsi que leurs résultats scolaires ».
L’UNESCO a apporté un soutien technique à la conception de l’application. Elle propose des contenus écrits, audio et vidéo répondant aux questions que les jeunes se posent ainsi qu’une liste des services d’accueil et de soins.
Lors de la conception de l’application, un atelier a réuni des jeunes d’Afrique de l’Ouest et centrale pour cerner leurs besoins, attentes et préférences concernant le nom, l’image, le format et le contenu de l’application. Le prototype développé à l’issue de cet atelier a été testé auprès des jeunes au Mali, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en République démocratique du Congo.
