Au cours de ces six dernières années, les textes gabonais ont connu beaucoup d’avancées, entre projets de révision et modernisation. Au terme de 6 ans de mandature sous la 4ème législature du Sénat gabonais, la chambre haute du parlement avec à sa tête Lucie Milebou Aubusson, comptabilise 188 textes de lois votés.
Le 30 décembre 2020 a marqué la fin de la 4ème législature. Un moment solennel marqué par la remise de la médaille d’or, à la présidente du Sénat par l’Assemblée Nationale en reconnaissance de l’œuvre accomplie. Sur sa page Facebook, elle n’a pas caché son satisfecit doublé d’un sentiment de nostalgie. « C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai prononcé mon allocution circonstancielle. Émue parce qu’il y plane, un au-revoir et de nostalgie, puisque nous arrivons au terme de cette 4ème législature débutée le 27 février 2015. », a-t-elle écrit.
Assurer la présidence du Sénat au cours de ces deux dernières années n’a pas été chose facile. D’une part en raison de la dense activité qui y a été menée, et d’autre part en raison de la volonté d’une frange partie de la classe politique gabonaise qui militait pour la suppression de l’institution jugée budgétivore.
Pour Lucie Milebou Aubusson, le Sénat participe à la consolidation de la démocratie gabonaise. « Le bicamérisme rendu effectif le 10 mars 1997 veut que deux chambres élues au suffrage universel, mais de façon différente, renforce le dialogue démocratique. Après 23 ans d’existence, nous pouvons assurer que le Sénat joue dignement sa partition dans le paysage parlementaire gabonais » a-t-elle soutenu.
Freddy MOUSSOUNDA
