Serge William Akassaga appelle ses « Frères et sœurs » à développer la Bayi-Brikolo.

LIBREVILLE, GABON (medias241.com)-Les filles et fils du département de Bayi-Brikolo, dans la province du Haut-Ogooué se sont retrouvés ce 26 Mai 2018 à la chambre de commerce de Libreville, à l’invitation de leur frère, Serge William Akassaga, ancien maire du 3e arrondissement de la commune de Libreville et candidat à l’élection législative prochaine.

«Il est important de reconnaitre les problèmes de notre département de Bayi-Brikolo afin de trouver des solutions. Nous savons tous que certaines choses ont évolué et d’autres ne l’ont pas été. Et il est déjà temps qu’on se ressaisisse en disant «non ça suffit comme ça!». Il nous faut changer la façon de faire. Nous avons échoué avec la politique et nous devons nous asseoir en réfléchissant sur les réels problèmes de développement, pour faire avancer le progrès. C’est pas une affaire d’un individu, mais, une affaire de tous les fils et filles de notre département», a-t-il indiqué.

Réfléchir sur les voies et moyens à même de développer la Bayi-Brikolo tout en freinant l’exode rural, surtout en cessant de se battre mais plutôt en surmontant leurs querelles égoïstes ou partisanes qui ne font pas avancer la localité, l’ancien maire du 3e arrondissement de la commune de Libreville estime qu’ils sont capables de réussir, si tout le monde s’implique à cette volonté.

Pour y arriver, un comité de panels dans tous les domaines qui permettront de sortir le département de la Bayi-Brikolo de cette précarité a été mis en place. Ils sont composé entres autres des volets économie, éducation, santé, social et sport. Le futur « combat » pour Serge William Akassaga sera le «combat d’idées » caractérisé par l’unité et la cohésion des filles et fils de cette localité.

«Mes sœurs et frères, le temps de la politiques est inéluctable qu’il faut commencer, à y réfléchir au développement de notre localité. Quand tu veux construire un bateau, ne commence pas par couper le bois, tout droit, mais, rassembler les morceaux. Nous n’avons pas d’amour, pour notre département. Il faut que nous ayons une même vision si nous voulons faire bouger les choses, pour l’intérêt général de notre département de Bayi-Brikolo», a-t-il poursuivi.

Cette journée de réflexion sur le développement du département de Bayi-Briklo qui a vu un engouement massif de ses ressortissants, venus nombreux pour la circonstance, a été dominée par des interventions des uns et des autres.

«Notre département Bayi-Brikolo a une force qui n’est autre que la foret et le sol. Il suffit de nous donner les moyens nécessaires, pour y travailler la terre, nous n’avons pas besoin de venir à Libreville. C’est pourquoi, nous devons nous interroger : Comment exploiter notre forêt et notre sol?» , s’est interrogé le jeune Gauthier.

«L’homme étant au centre du développement local, il ne peut y avoir un développement local, si les populations sont malades. C’est pourquoi, il nous faut une réelle politique de protection sociale, pour que nos populations aient un accès aux soins de santé performants. Ceci étant mon domaine, je m’engage, à apporter mon expérience et mon savoir-faire», a pensé le médecin, Léon Ndossou.

Le candidat à l’élection législative prochaine dans le département de Bayi-Brikolo a, au terme de cette journée de réflexion sur le développement de leur localité, invité les «bayi-brikolois » d’être de fidèles interprètes auprès de leurs familles respectives, en les sensibilisant de s’unir et d’apporter les idées novatrices nécessaires à l’épanouissement de leur département. A la satisfaction de ceux ayant effectués le déplacement à la chambre de commerce de Libreville.

«Je suis très satisfait de votre initiative. Car, notre département demeure longtemps dans l’obscurité. C’est pourquoi, je propose d’insérer la gestion documentaire ou archives d’Etat-civil», a suggéré le jeune, Zéphirin Lenou.

L’ancien maire du 3e arrondissement de la commune de Libreville et candidat à l’élection législative prochaine fera un déplacement prochainement dans le département de Bayi-Brikolo, pour sensibiliser « au mieux » les populations dudit département.

 

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