Le ministère de l’Enseignement supérieur, recadre les syndicalistes grévistes du Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec), sur leur manière de manifester, qui est parfois contraire à la loi, dans un communiqué publié le mardi 9 juillet 2019.
Le Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec), a reconduit le lundi 8 juillet 2019, la grève, pour une période de deux semaines, suite selon les membres du Snec à l’indifférence du gouvernement depuis la présentation de leurs revendications.
« Depuis le déclenchement de cette grève, le Snec dresse des barricades devant l’entrée officielle de l’Université Omar Bongo, et vient de sceller l’entrée des locaux de l’Institut Supérieur des Technologies (IST). Cet état de fait, de nature à empêcher l’accès aux lieux de travail des personnes non gréviste, tombe sous la sanction de la loi 18/92 du 18 mai 1993 fixant les conditions et le fonctionnement des organisations syndicales des agents de l’Etat. A peine de sanctions individuelles contre les responsables syndicaux, et sans préjudice des poursuites pouvant être engagées au pénal en cas de trouble à l’ordre public », précise le communiqué.
Le ministère de l’Enseignement supérieur tient à faire savoir à l’opinion, qu’en ses articles 22 et 24, cette loi dispose : Premièrement, que ‘’lorsqu’une grève est déclenchée, un service minimum doit être mis en place par le ou les syndicats des agents de l’Etat concernés’’.
Mais aussi que ‘’Les agents en grève doivent respecter le principe de la liberté du travail. Ils ne doivent en aucun cas empêcher l’accès aux lieux de travail des personnels non gréviste et de ceux chargés d’assurer le service minimum’’, explique le communiqué.
Les enseignants chercheurs qui sont d’abord des éducateurs vont-ils respecter les valeurs que leur métier sous-tend ?
Notons que cette grève est motivée par trois revendications, notamment la régularisation des situations administratives des enseignants, le règlement de leurs vacations, et l’amélioration du régime des retraites applicables à leur corporation.
Maxime OWONO