SOCIÉTÉ : À KALIKACK, LA SEEG DETRUIT ENCORE LA VOIE PUBLIQUE AU NEZ ET A LA BARBE DE LA MAIRIE

Dans le grand Libreville, plusieurs tranchées laissées ouvertes par les différents prestataires de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ne finissent pas d’agacer les populations qui voient ainsi le bien commun être détruit sans vergogne par une entreprise. 

Au quartier Kalikack sur un linéaire de plusieurs kilomètres, la voie jadis bitumée est désormais défigurée par une longue tranchée négligemment recouverte de terre jaune. L’œuvre est de Synohydro, une entreprise chinoise disant agir pour le compte de la SEEG.

Si ces travaux, nécessaires, pour renforcer l’accès en eau courante des populations sont les bienvenus, ils sont aussi une grande source d’inquiétudes pour les populations. Une inquiétude liée en grande partie par l’absence de travaux de remise en état. Créant ainsi une situation d’anarchie qui donne l’impression que la capitale du Gabon ne dispose pas d’une gouvernance locale. 



Pourtant, il existe au sein de la Mairie de Libreville, une Commission chargée d’organiser les travaux de génie civil dans le périmètre urbain. Cette Commission qui semble avoir disparu faute de perdiems, avait entre autres pour compétences de réunir les différentes parties prenantes ( Mairie, SEEG, Gabon Telecom, TP, etc.) afin de s’assurer de la remise en état des infrastructures publiques après travaux.

Mais, aujourd’hui, comme au Far-West, c’est l’anarchie qui prime. Sous couvert d’effectuer des travaux d’amélioration, la SEEG et Gabon Télécom n’hésitent pas à faire ouvrir des tranchées sur des routes tout juste bitumées et ne s’encombrent jamais de la remise en état après travaux.
Avec la saison des pluies qui s’installe nulle doute que laissée en état, la tranchée de Kalickak entraînera la destruction de cette voie en quelques semaines.

Livraison
Urban FM