SOCIÉTÉ : AU GABON, L’UNICEF ET LA MAIRIE DE LIBREVILLE LUTTENT CONTRE L’APATRIDIE

Selon les chiffres officielles datant d’il y a trois ans, environ 7.400 enfants sont légalement invisibles au Gabon. Si cette proportion est marginale au vue de la réalité, à travers le programme conjoint citoyenneté et protection sociale pour la province de l’Estuaire, l’Unesco et la Mairie de LIbreville veulent lutter contre ce phénomène.

Répandue dans de nombreux pays africains, l’apatridie est le fait pour une personne de n’être reconnue par aucun Etat comme étant son ressortissant par application de sa législation. Cette application passe dès la naissance par l’établissement d’un acte de naissance qui est la première preuve de la nationalité.

En 2017, 22000 enfants étaient concernés par ce phénomène au Gabon. Un an après, une première phase d’une opération menée entre le Gabon et l’ONU avait permis de régulariser 15.000 dossiers d’enfants sans acte de naissance. Mais 7.400 enfants n’ont pas encore empreinté cette voie.

Si de nombreuses causes expliquent cet état de chose, l’Unesco et la Mairie de Libreville veulent apporter une solution à ce problème, à travers le programme conjoint citoyenneté et protection sociale pour la province de l’Estuaire.

Lancé hier, jeudi 18 novembre 2021 à l’Hôtel de ville de Libreville, ce programme vise à lutter contre ce phénomène. Pour le maire de la commune de Libreville, Christine Mba Ndutume Mihindou, il n’est pas bon que notre société compte encore des enfants sans acte de naissance.

Le lancement de ce programme va faciliter la couverture sociale de plus d’un enfant au Gabon rendu difficile par le paramètre de manque d’actes de naissance.

Michaël Moukouangui Moukala

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