Pour ou contre les congés menstruels, c’est la question autour de laquelle débattent plusieurs utilisateurs du réseau social Twitter, qui, contrairement à Facebook, s’inscrit comme un lieu de partage des connaissances.
La grande discussion a débuté après l’adoption par l’Espagne d’une loi sur le congé menstruel, devenant ainsi le premier pays européen à le faire. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les femmes japonaises bénéficient d’un congé menstruel inscrit dans la loi. Cette loi stipule que « lorsque qu’une femme qui expérimente des cycles menstruels douloureux souhaite disposer d’un congé, l’employeur doit respecter sa demande ».
Au Gabon, où ces questions ne font malheureusement pas partie du débat public alors que l’endométriose affecte plusieurs femmes et que la précarité menstruelle est une réalité, certaines cultures considèrent les femmes en règles comme des parias et les exemptent de tâches ménagères. Pour certains observateurs, il s’agit davantage d’une question d’hygiène que de bienveillance.
En l’absence de loi, plusieurs entreprises privées s’organisent pour ménager le temps de travail de leurs collaboratrices victimes de « règles douloureuses ».
