Société : la drogue du violeur, une nouvelle forme de criminalité qui prend de l’ampleur au Gabon

La criminalité liée à la drogue du violeur prend de l’ampleur au Gabon, selon plusieurs témoignages. Cette nouvelle forme de criminalité a pris racine dans la jeunesse gabonaise, causant des traumatismes psychologiques et physiques aux victimes.

La drogue du violeur, également connue sous le nom de « burundanga » ou « scopolamine », est une substance inodore et insipide qui peut être facilement dissoute dans des boissons ou des aliments. Les effets de la drogue sont puissants et peuvent durer jusqu’à 24 heures. Les victimes perdent leur volonté et leur capacité à résister, devenant ainsi vulnérables aux agressions sexuelles.

Selon les rapports, les agresseurs utilisent souvent cette drogue dans les bars et les boîtes de nuit, visant principalement les femmes seules ou les groupes de femmes. La drogue est également utilisée pour voler des biens de valeur ou pour extorquer de l’argent aux victimes.

Le gouvernement gabonais a récemment pris des mesures pour lutter contre la criminalité liée au genre, notamment par la mise en place d’unité spécialisé de prise en charge des violences faites aux femmes dans les commissariats. Toutefois, en absence d’une campagne de sensibilisation sur les dangers de cette drogue, la période des grandes vacances pourrait être propice à cette nouvelle forme de criminalité.

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