C’est sous le leadership de la Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, que le projet de résolution en faveur de la célébration d’une journée internationale des veuves avait été adopté par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 21 décembre 2010.
Par cette journée, la communauté internationale s’engageait à accorder une attention particulière à la situation des veuves dans le monde. Mesures de confinement obligent, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) a réuni un panel d’experts dans le cadre d’une conférence virtuelle.La rencontre visait à jeter un regard rétrospectif sur la situation des droits des veuves en Afrique, 10 ans après la première journée internationale des veuves.
Ouverte par le Dr Simone Mensah, vice-présidente de la FSBO, la conférence a été l’occasion jeter un coup d’œil dans dans le rétroviseur depuis l’adoption de cette Journée par l’Assemblée générale des Nations Unies, le 21 décembre 2010, à l’initiative de la Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba. « Aujourd’hui, dix ans après, nous pouvons faire un bilan réaliste et sans complaisance des acquis de la lutte pour les droits des veuves, mais aussi des poches de résistance, parmi lesquelles les pesanteurs socio-culturelles propres à nos cultures africaines, afin de réajuster nos pratiques et de prendre un nouvel élan ».
Les intervenants ont souligné à tour de rôle que les conditions d’existence des veuves s’améliorent dans leurs pays respectifs en même temps que les réformes législatives les concernant. La population, plus sensibilisée, ont-ils admis, reconnaît davantage leurs droits.
L’ancienne ministre de la Famille et des Affaires sociales, et fondatrice de l’Observatoire des droits de la femme et de la parité (ODEFPA), Honorine Nzet Biteghe, a mis en lumière le cas du Gabon. Elle a relaté l’évolution législative qui a débouché sur l’adoption de la loi du 25 juin 2015, modifiant le Code civil et renforçant les droits et la protection du conjoint survivant. Certes il y a plusieurs lueurs d’espoirs, mais il existe encore de nombreuses pesanteurs culturelles et traditionnelles, qui freinent l’accomplissement total des droits des femmes et des veuves.
Pamphil EBO
