La mairie de Libreville a durçit le ton face aux vendeurs de friperie (Moutouki) de la capitale librevilloise.Moutoucky Guy Amour, directeur de cabinet du maire de Libreville était ce 9 février sur le plateau de la télévision nationale à préciser les détails de cette interdiction qui vise à limiter les attroupements dans les artères de la capitale gabonaise.
« Conformément à la mesure d’interdiction de la vente de la friperie dans l’espace communal prise par le Maire de la commune de Libreville, dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus. Il est rappelé que la fourniture, la vente en gros et la revente en détail de la friperie sont strictement interdites dans les marchés, artères, carrefours, et autres espaces assimilés » a martelé Moutoucky Guy Amour, le directeur de cabinet du maire de Libreville.
Les récalcitrants à la précédente mesure s’exposent selon les autorités municipales à la saisie de leurs marchandises. Une situation qui suscite de l’émotion dans l’opinion publique et ouvre une période d’incertitude chez les jeunes gabonais notamment des étudiants pour qui la vente de la friperie est devenue avec le temps une source de revenu principale.
