Malgré les propos hasardeux et défaitistes tenus il y a quelque jours par l’ancien président de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), la radiation du Gabon de l’Itie n’est pas à l’ordre du jour.
Bien au contraire au sein de l’ITIE on se réjouit du retour du Gabon comme l’avait affirmé Helen Clark, la présidente du Conseil d’administration de l’ITIE : « Nous sommes heureux d’accueillir à nouveau le Gabon en tant que pays mettant en œuvre l’ITIE, et nous nous réjouissons de travailler ensemble pour promouvoir l’ouverture, renforcer la gouvernance et éclairer le débat public au Gabon. »
Il faut retenir que le retour du Gabon à l’ITIE est une volonté des plus hautes autorités du pays qui souhaitaient renforcer le marqueur de leur engagement dans la transparence des revenus et dépenses liées aux ressources extractives, et non pour « bénéficier de l’appui de plus de 300 milliards de FCFA du FMI » comme l’a affirmé Paul aimé Bagafoun visiblement énervé.
Au sein de l’ITIE Gabon malgré un activisme jamais vu auparavant on reconnaît que « certaines lenteurs » se font ressentir sans pour autant « gripper le processus ». Raison de plus pour « afficher de l’optimisme plutôt que de se lancer dans une cabale pour des raisons inavoués».
Pour répondre à certaines exigences de l’ITIE, le Gabon a créé un Groupe multipartite dans lequel siège une certaine société civile que la proximité avec certaines idées partisanes a fini de décrédibiliser.
