Le gouvernement renforce sa stratégie d’aide à l’insertion professionnelle des jeunes. Dans le cadre du nouveau code du travail, les autorités ambitionnent de déployer un nouveau dispositif, en remplacement du Contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ) . L’objectif est de permettre à 60 000 jeunes gabonais d’obtenir des stages-formation entre 2021 et 2023.
Grâce à ce nouveau dispositif, toute entreprise installée sur le territoire gabonais et dont l’effectif des salariés excède 20 personnes, devra obligatoirement réserver 5% de son effectif aux stagiaires et apprentis. Cette mesure devrait permettre d’atteindre l’objectif de 60 000 insertions professionnelles en trois ans.
Selon Hans Landry Ivala, Directeur général de l’Office national de l’emploi (ONE), ce nouveau dispositif vise à résoudre le problème de l’inadéquation formation-emploi car » jusqu’à présent, on avait des jeunes qui faisaient des stages en entreprises et ces entreprises disaient que les profils de ces jeunes ne cadraient pas forcément avec les exigences du marché de l’emploi. Dans le cadre de l’apprentissage, c’est un type de formation qui imbrique directement l’offre pédagogique et les réalités du métier, puisque la formation se fait en alternance. Un temps de formation pratique en entreprise pour permettre vraiment l’acquisition des savoir-faire métiers et un temps de formation théorique dans une école, un centre formation… » , rapporte le site Lenouveaugabon.
Lancé en 2016, le Contrat d’apprentissage jeune (CAJ) a enregistré des résultats encourageants avec l’insertion professionnelle de plus de 4155 jeunes gabonais. L’objectif avec le nouveau dispositif est de pérenniser l’action.
