Prenant conscience de sa non préparation à faire face à la crise sanitaire actuelle, le Gabon veut désormais se prémunir contre tout type d’imprévu de même envergure. C’est ce qui ressort globalement à l’issue des échanges organisés du 22 au 24 décembre par le ministère des Affaires Sociales en partenariat avec les Organismes de la prévoyance sociale (OPS).
« Mieux vaut prévenir que guérir! » Si l’adage est connu de tous, le Gabon, dont les volets sociaux et économique ont été ébranlés par la crise sanitaire liée à la Covid-19 retient des leçons de cette crise.
Au Radisson Blu, en fin de semaine dernière, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la solidarité humaine qui a consacré la « Dizaine Solidaire », le pays s’est attelé à une introspection de sa préparation en cas de crise et post crise.
A travers les travaux en ateliers, notamment l’atelier n°3 sur les « Actions sociales et solidaires en situation de crise et post crise : cas de la Covid-19 », les membres de la société civile et les organismes de prévoyance sociale (OPS) dont celles de la CNSS, la CNAMGS et la CPPF ont revisité les forces et les faiblesses de la stratégie de riposte sanitaire du Gabon tout en posant les bases d’une anticipation améliorée.
Si pour le Dr Djenno Aude, « le Gabon n’était pas préparé à vivre la crise sanitaire actuelle », l’occasion a ainsi été donnée pour mieux prévenir ce type de risque.
A la recherche des « Outils et mécanismes de résilience pour anticiper les situations de crise », les participants ont ainsi proposé une grille d’action axée sur la prise en charge des jeunes, chômeurs, mères célibataire, orphélins, grabataires et personnes handicapées.
Ici, se sont les échecs des actions posées en 2020, lors de la riposte contre la pandémie de coronavirus qui ont été scrutés et mieux harmonisés. Pour le Gabon, ces échanges se présentent comme une réponse face à tout type de crise à la dimension de celle de la Covid-19.
SL
