SOCIÉTÉ : LE NOUVEAU MAIRE DE LIBREVILLE MET FIN AUX FONCTIONS DES 104 CONSEILLERS DE SON PRÉDÉCESSEUR

Eugène Mba, son prédécesseur, avait dans les mêmes conditions mis fin aux fonctions des membres du Cabinet de Leandre Zué son prédécesseur à lui. Autant dire qu’avec plus de 80% de son budget dédié aux salaires, la mairie de Libreville est un gros employeur, une bulle qui finira par éclater si les mesures appropriées ne sont pas prises.

Cette initiative de Christine Mba semble avoir provoqué l’ire des médias proches de l’ancien maire notamment du Mbandja de Guy Pierre Biteghe dont la Défense motivée de l’ancien maire de Libreville malgré des preuves de malversations était devenue une question de survie. Une ligne éditoriale étrange pour un confrère qui se réclame « libre et indépendant. »

Pour ces derniers, Christine Mba aurait commis un crime en se séparant des proches collaborateurs de ses prédécesseurs. Une pratique pourtant usuelle à la mairie de Libreville où le maire s’entoure généralement de personnes de son choix et en qui il ou elle a confiance.

A son arrivée à la mairie de Libreville, son prédécesseur Eugène Mba avait procédé de la même manière sans que cela n’émeuve une certaine presse qui s’est arrogée depuis quelques années le droit de juger de ce qui est bien ou pas. Un jugement généralement motivé par des ententes préalables, et ce, au mépris de l’objectivité et de l’impartialité dont elle se réclame.


La mairie de Libreville est une grande institution malade de la gestion hasardeuse de ces principaux responsables. Avec 99 % d’agents administratifs dont la moitié n’a pas mis le pied au travail depuis des mois, elle ne parvient plus à fournir le service auquel les populations ont droit. Une situation qui devrait interpeller la nouvelle gouvernance municipale, loin d’une presse dont les compétences en chantage ne sont plus un secret pour la classe politique gabonaise.

Livraison
Urban FM