Lassés du manque des transporteurs au lieu de la pharmacie des Charbonnages, les élèves du Lycée Diba-Diba, dans le premier arrondissement de la Commune de Libreville sont montés au créneau ce jour, lundi 24 janvier pour interpeller le maire de Libreville, Christine Mba Ndutume Mihindou sur la délocalisation des transporteurs de la zone de la pharmacie des Charbonnages.
A Libreville, pour se rendre à l’école, les élèves des lycées et collèges doivent parfois user de gymnastique pour avoir accès au transport. Si cette situation est généralisée, les élèves du lycée Diba-Diba n’ont pas manqué de le faire savoir, en interpellant les autorités municipales face à la délocalisation des transporteurs de la pharmacie des Charbonnages.
« Alors qu’on prenait les bus à cet endroit, ils ont changé d’emplacement pour délocaliser l’autre côté. Lorsque nous nous dirigeons là-bas, avec les bouchons qu’il y a sous l’échange, cela nous met en retard à l’école. Et lorsque nous arrivons en retard à l’école, les enseignants ne font pas de rattrapage de devoir, parce qu’estimant qu’ils ont fait leur part », s’est indigné un élève remonté par cette situation.
Face à cette situation, ces derniers proposent au maire de la commune de Libreville, Christine Mba Ndutume Mihindou de la nécessité de rétablir leur ancienne zone de chargement. Car estiment les élèves, « cette situation pénalise tout le monde, y compris les civils. Le matin j’avais devoir et à cause du manque de transport, j’ai raté mon devoir »
Une position partagée par les clandomans de la zone selon qui, la délocalisation de la zone de chargement a négativement impacté leur activité de transport. « Cette délocalisation est source de problème, notamment avec les propriétaires de véhicules qui changent de zones de travail pour aller ailleurs, à cause du manque à gagner ici », a expliqué un clandoman.
A l’unanimité, élèves et clandoman interpellent la responsabilité du maire de Libreville a qui ils demandent que l’ancienne zone de chargement, située à la pharmacie des Charbonnages, soit rétablie. « Donc, nous demandons à la mairesse d’être indulgente, afin qu’elle comprenne que l’entrée de Belle-Air c’est ici et non en haut où elle nous a orienté », conclut un clandoman.
SL