SOCIÉTÉ : LES RIVERAINS D’ESSASSA NE SERONT PAS EXPROPRIÉS PAR LA SNI

Après la salve de rumeurs nées de la pose de panneaux de la Société Nationale Immobilière (SNI) à Essassa, dans le deuxième arrondissement de la commune de Ntoum, le Directeur général de cette structure, Herman Kamonomono accompagné d’une forte délégation, dont les auxiliaires de Commandement et un représentant de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC) est allé au contact des riverains clarifier la présence desdits panneaux sur les lieux. Ces derniers n’ont pas vocations à exproprier les propriétaires de parcelles.

 » La bonne information, c’est d’abord de mettre un terme à la rumeur qui consiste à dire que la SNI envisagerait de déguerpir les populations d’Essassa. Nous avons voulu leur dire que c’est pas vrai et que tout ceux qui ont relayés n’ont pas eu la bonne information. La présence de la SNI a pour objectif de permettre aux populations d’améliorer leur cadre de vie. » A expliqué le directeur général de la SNI.

Propriétaire d’un titre foncier sur une parcelle à Essassa, dont elle a hérité de la fusion absorption avec la société nationale des logements sociaux (SNLS), la SNI souhaite accompagner tous les riverains établis sur ce site à régulariser leur situation en obtenant leur assiette foncière afin de sécuriser leurs biens.

D’après Herman Kamonomono  » La SNI a initié une mission à Essassa que nous avons dénommé devenez propriétaires à Essassa. L’objectif c’est de permettre à tous les résidents d’Essassa désireux d’avoir un titre foncier de se rapprocher de nos services et d’engager une procédure d’obtention de titre foncier »

La démarche consultative initiée par le bras séculier de l’Etat en matière de logement à été salué par les autorités locales et même les riverains.  » Les populations ont été édifiées, elles ont trouvé que l’initiative était louable donc elles partent de là contentes » Souligne pour sa part le maire du 2ème arrondissement de la commune de Ntoum, Anasthasie Bekale .  » Nous saluons déjà au passage l’initiative de la SNI. Comme disait le directeur général, nous ne devons pas continuer comme cela a été fait avec le grand Libreville il faut éviter l’anarchie « 

Cette consultation qui est la première du genre ne sera pas la dernière. Herman Kamonomono a indiqué aux populations d’Essassa que la direction générale de la SNI poursuivra ce dialogue initié afin d’éclaircir toutes les zones d’ombres et accompagner le plus grand nombre sur le chemin de la légalité et ainsi leur éviter des arnaques foncières dont sont victimes de nombreux compatriotes.

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