SOCIÉTÉ : LES RUMEURS SUR DE PRÉTENDUS ENLÈVEMENTS REPRENNENT DU SERVICE AU GABON

Comme en 2020, où il avait été démontré, qu’il s’agissait de Fake-News; les témoignages de plusieurs individus qui prétendent avoir été enlevés ou avoir échappé à un enlèvement refont surface sur les réseaux sociaux gabonais.

Des témoignages souvent anonymes, impossibles à vérifier sont relayés dans des groupes Whatsapp au nez et à la barbe des autorités judiciaires, notamment le Procurer de la République qui semble avoir oublié l’assassinat sauvage en janvier 2020 d’un fonctionnaire qui en allant chercher ses enfants à l’école fut tabassé à mort par une foule hystérique en délire qui l’avait accusé de les avoir enlevés.

En général, les « victimes » de ces tentatives d’enlèvement ne saisissent jamais les autorités au profit de « Live Facebook » dans lesquelles leurs versions invérifiables des faits sont bues comme du petit-lait. Conséquence, un climat de terreur et d’hystérie commence à s’installer chez une partie de la population ou le moindre post Facebook est absorbé comme une parole de l’évangile.

L’enlèvement récent d’une jeune adolescente a été largement relayée sur les réseaux sociaux, cependant lorsqu’il a été établi qu’il s’agissait ni plus ni moins d’une fugue entre amoureux, l ‘information n’a curieusement pas eu la même visibilité, un grand classique au Gabon.

Sans invisibiliser les problématiques liées à l’insécurité dans les villes Gabonaises, il est peut-être temps que les autorités invitent les usagers des réseaux sociaux à la retenue et à plus de responsabilités dans la diffusion des informations. Ces dernières devraient aussi informer le public sur les conséquences en cas de diffusion de fausses nouvelles.

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