Un rang que la capitale du Gabon doit à l’incivisme de ses populations qui ont pris les rues pour des poubelles géantes et au laxisme des autorités en charge de la salubrité, qui ne font rien de visible pour inverser la tendance.
Pas sûre que le maire de Libreville fasse le déplacement pour recevoir le prix qui devrait être décerné dans les prochains jours à la ville qu’elle dirige. Pourtant cette « consécration » est bien le résultat d’une politique moyenne en matière d’embellissement de la ville. La capitale du Gabon est sale, les poubelles jonchent les rues, même dans des endroits où cela était inimaginable il y a encore quelques années.
Poubelle à ciel ouvert devant le siège de la SNBG, poubelles dans Batterie IV, poubelle en face de l’institution immaculée, à Libreville, les poubelles trônent telles des monuments.
Tellement visible qu’Ali Bongo Ondimba lui-même a tapé du poing sur la table et a instruit ses collaborateurs afin que cette situation cesse…en vain. Libreville reste sale et pourra bientôt s’enorgueillir de détenir le premier prix de la capitale la plus sale d’Afrique.
