Société : Libreville, est-elle prête à accueillir le One Forest summit ?

A 10 jours du sommet qui aura lieu les 1er et 2 mars et alors que les délégations, notamment françaises, ont commencé à arriver, la ville ne semble pas se précipiter pour se faire belle afin d’accueillir les illustres invités qui fouleront son sol.

Loin des travaux de circonstance qui ont souvent précédé les visites des présidents français au Gabon, on se serait attendu à un ravalement de façade, notamment le renforcement des capacités de collecte des ordures dans l’ultra-centre, la réparation de ces laids blocs de béton qui empiètent sur la voie et sont source de nombreux accidents, ou encore le renouvellement de la circulation verticale au moins sur le bord de mer, pour ne citer que cela.

 

Au contraire, des bacs à ordures et des décharges à ciel ouvert continuent d’être le lot quotidien des habitants de la capitale, malgré les nombreux appels en direction des autorités en charge de la ville.

Si au niveau institutionnel, le Gabon est prêt, il est difficile de croire qu’au niveau de la Commune de Libreville, les enjeux soient pris à leur juste valeur, tant la ville est loin de refléter la politique environnementale des plus hautes autorités.

Libreville est sale, et nul besoin d’aller loin dans les terres, même les quartiers sanctuaires comme Batterie IV situé en front de mer et le tout récent Akanda n’y échappent pas. Partout, l’incivisme semble avoir pris le dessus sur les politiques publiques en matière de salubrité.

Un sommet, c’est aussi du tourisme, de la culture, de la découverte. En dehors de l’arboretum Raponda Walker qui va sans aucun doute constituer le must en termes de visite, les autorités de la ville de Libreville ne semblent pas mesurer les enjeux.

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