À Etimboué, si la mobilisation des populations face aux cas de pollution de l’environnement a permis de mettre à nu les débordements de Perenco, les populations entendent à l’avenir défendre leurs « intérêts » sous le couvert d’une association.
Le nom de cette association ADICE, entendons par là, Association pour la défense des intérêts collectifs d’Etimboue. Elle est de création récente avec pour objectif d’agir au nom des populations de cette localité de la province de l’Ogooué-Maritime.
Pour le membre de la société civile Georges Mpaga, « avec la naissance de l’Adice, les communautés locales d’Etimboue ont désormais un puissant outil de plaidoyer, de représentation et d’engagement sur toutes les problématiques en lien avec le secteur extractif, l’accaparement des terres, l’environnement, les ressources halieutiques, forestières, l’économie, le social et le bien-être des populations de tout le département sans distinction. »
L’idée de cette association est née de l’expérience décevante des externalités négatives des activités de la compagnie pétrolière Perenco dans la localité d’Etimboué. Des externalités qui ont mis en danger la santé des populations, compromettant par la même occasion, nombreuses de leurs activités traditionnelles telles que la pêche et l’agriculture. L’Adice sera dorénavant l’arme de lutte des populations contre ce type d’abus.
Séraphin Lame
