« Je ne suis pas fou, je suis différent », c’est le thème de cette campagne de collecte de dons initiée le 1er août dernier par la manager culturelle, Magali Palmira Wora, en faveur de l’hôpital psychiatrique de Melen. Pour marquer son 40 ème anniversaire, l’actrice culturelle a décidé de réunir plusieurs autres acteurs culturels nationaux et internationaux autour de cette cause destinée à offrir de meilleures conditions de traitements aux personnes atteintes de déficience mentale. La collecte se poursuit jusqu’au 5 septembre prochain.
Charlie Tchatch, Le Flow du Sud, Julio Teko, Toofan, Magasco, Suspect 95 autant d’artistes qui ont décidé de se joindre à la cause pour relever l’hôpital psychiatrique de Melen, le plus grand du pays.
Sur ses motivations, la manager culturelle gabonaise Magali Wora explique qu’ « en se réjouissant que l’Éternel l’ait fait atteindre cet âge si particulier dans la vie, elle a donc décidé de poser un acte social et humanitaire. Pour marquer le coup, j’ai eu envie d’effectuer quelque chose d’impactant ».
Cette action vient à point nommé, d’autant plus que l’hôpital de Melen n’est que l’ombre de lui-même, depuis plusieurs années. Conséquences, des personnes atteintes de déficience mentale qui jonchent les rues, parfois sans vêtements, offrant un décor pour le moins indécent et portant atteinte à la dignité humaine.
Aucune action concrète émanant du ministère de tutelle n’a pour l’heure été constatée. L’on a eu droit jusque-là qu’à des promesses, des projets restés en sourdine.
L’acte posé par Magali Wora n’est que salutaire, car pourrait susciter l’émulation pour des actions concrètes en faveur de ces malades qui n’ont pas demandé à se retrouver dans de pareilles situations.
