SOCIÉTÉ : QUAND LES SOUS-TRAITANTS DE LA SEEG DÉTRUISENT SANS VERGOGNES LES VOIRIES URBAINES

Victime d’un déficit d’entretien quand elles existent, les voiries de la ville de Libreville doivent faire face à un ennemi qui agit sans scrupules et sans risque d’être obligé de réparer ses dégâts, il s’agit du sous-traitant de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG)

Le sous-traitant de la SEEG est une entreprise à qui la SEEG  délègue une partie de ses prérogatives pour des menues tâches, une pratique qui a le mérite de soutenir le tissu économique local ainsi que les emplois qui vont avec.

Là où le bât blesse c’est quand ces derniers se transforment en délinquants qui cassent tout sur leur passage, Du camp de Gaulle, à Okala en passant par Owendo, il n’est pas rare de rencontrer ces nids de poule aux formes géométriques parfaites en plein milieu de la chaussée. Ces crevasses ne sont pas l’œuvre de la nature ou des intempéries, mais plutôt des sous-traitants de la SEEG, qui, au mépris des normes en matière de génie civil, n’hésitent pas à détruire le bien public et à  plier bagages comme si de rien n’était.

Ces derniers partagent le podium de l’incivisme avec ceux de Gabon Telecom, dont les horribles tranchés de fibre optique ont saccagé la voie menant à Petit-Paris sans que la compagnie gabono-marocaine ne daigne payer pour ces dégâts. 

Ici derrière le camp de Gaulle, un sous-traitant de Dame Seeg venu intervenir sur une portion de voie publique n’a pas hésité à découper une partie du goudron à la meule, avant de plier bagages une fois son délit accompli. Laissant derrière lui un cratère de 30 centimètres de profondeur, source d’embouteillage et d’accidents. Jusqu’à quand les autorités publiques chargées de ces questions continueront-elles de regarder leurs nombrils au lieu de sanctionner ces entreprises en déficit de citoyenneté ?

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