SOCIETE : TROP DE FRAUDE CHEZ LES TAXIS

Jean Robert Menié, le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg), est en campagne de sensibilisation dans le 6eme arrondissement de Libreville, depuis le 4 septembre 2019, dans le but de demander aux chauffeurs de taxis urbains et suburbains de régulariser leurs situations administratives et prévenir ainsi le racket.

L’irrégularité des chauffeurs routiers prend l’ampleur. Il ne se passe pas un jour sans qu’un chauffeur ne propose un petit billet aux agents des forces de l’ordre pour passer au travers des contrôles. Au regard de ce constat alarmant, le président du Syltteg a tenu à rencontrer ses adhérents afin d’attirer leur attention sur cette pratique illégale.

Cette campagne qui se fera sur deux semaines dans les points d’embarquement et de débarquement de Libreville, d’Owendo, d’Akanda, et de Ntoum a pour objectif de sensibiliser les transporteurs sur l’importance afin qu’ils s’acquittent de leurs obligations administratives avant d’exercer. Ils ne doivent plus refuser de payer la taxe municipale, le collage, le badge d’identification, la patente etc.

«Il faut que nous soyons en règle vis-à-vis de l’administration. Et c’est d’ailleurs là, le meilleur moyen de lutter contre les tracasseries policières», déclare Robert Menie. Les chauffeurs doivent prendre au sérieux les pièces afférentes à la circulation afin de garantir la sécurité des passagers qu’ils embarquent chaque jour notamment en cas d’accident.

Berlaine MOUBOUENGOU

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