Les enseignants du secteur privé protestant exerçant à Libreville, effectuent un mouvement d’humeur depuis le lundi 23 septembre 2019. Ils veulent attirer l’attention de la tutelle. Ils fustigent le blocage de leurs situations administratives.
« Aujourd’hui, nous sommes devant les médias parce que nous ne savons pas toujours ce qu’il en est de nos situations administratives. Sommes-nous pris en compte par la vague de recrutements et de régularisations des situations administratives qui se fait actuellement par la tutelle ? Ou le recrutement des enseignants des confessionnels connaîtrait-il un traitement différent ? Toutes ces questions sans réponse nous ont amené à revenir au piquet de grève, pour être entendus », a déclaré le porte-parole du collectif des enseignants grévistes.
La semaine dernière, le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale, avait déclaré devant les partenaires sociaux de l’éducation, que 800 attestations de recrutement avaient déjà été délivrés. Il avait expliqué que le gouvernement s’attèle à ce que cette opération se poursuivre. Ceci afin que toutes les situations soient régularisées. Les enseignants de l’enseignement privé protestant doivent prendre leur mal en patiente, à en croire le chef du gouvernement.
Notons que le 12 et 13 septembre 2019, des assises ont été tenues à Baraka, entre les enseignants et leur direction générale. Après plusieurs jours de pourparlers, il semble que les différentes parties n’ont pas pu accorder leurs violons. Les grévistes ont ainsi remis leurs piquets de grève.
Maxime OWONO
