Dans un article publié le 5 janvier 2020, notre confère Gabon Média Time répondait par l’affirmative. Précisant que le lancement par la ministre chargée des « affaires sociales » d’une enquête sur l’état de la pauvreté au Gabon était une opération superflue.
En effet, une telle enquête alors que le Gabon bénéficiait déjà de plusieurs rapports sur l’état de la pauvreté, notamment l’enquête démographique et sociale du Gabon (EDSG) de 2002 et le rapport Mckinsey de 2013 qui avaient déjà dressé un état des lieux explicite de la pauvreté au Gabon, avait soulevé de nombreuses questions de pertinence.
La stratégie d’investissement humain du Gabon était allée plus loin en mettant en place un certain nombre de filets sociaux, et d’organismes, notamment le Fond national d’actions sociales ( FNAS)victime de mauvaise gestion.
En 2017, sortie de nulle part, la direction générale des enquêtes statistiques ( DGEE) annonçait elle aussi l’imminence d’une enquête sur le même sujet, l’annonce n’a jamais été suivie d’une quelconque restitution.
Puis vint janvier 2020 et l’annonce d’une enième enquête sur l’état de la pauvreté au Gabon. Une hérésie après le coûteux quoique complet rapport Mckinsey. Critiqué par Gabon Média Time sur la démarche, les contempteurs du ministre s’était contenté de rappeler à notre confrère sa ligne éditoriale « anti gouvernementale »
Alors que la ministre PRISCA KOHO est toujours en poste, une partie de l’opinion se demande où en est cette enquête « de trop » sur la pauvreté au Gabon, et quelles sont les décisions qui en ont résulté?
l’opinion se demande où en est cette enquête sur l’état de la pauvreté au Gabon, au moment où les minimas sociaux sont fragilisés par la crise sanitaire mondiale.
