Plus de 1200 dossiers des enseignants des promotions 2014, 2015, 2015, 2016 et 2017, sans salaire depuis 2, 3, voire 5 ans, ont été retenus et validés par Michel Menga, le ministre de l’Education nationale, en vue de leur intégration. Les 500 enseignants qui sont dans la première vague peuvent se frotter les mains. Ils ont reçu le quitus de la tutelle.
La deuxième vague comprenant les 700 autres dossiers doit prendre son mal en patience. Elle sera intégrée avant la rentrée des classes, selon une promesse de Michel Menga M’Essone.
« La ministre déléguée sortante avait été responsabilisée pour suivre ce dossier. Elle a fait le tour du pays pour procéder au recensement physique de ces enseignants. Et nous avons constaté que nous avons eu raison de procéder de cette manière. Il avait des dossiers sans diplôme, sans acte de naissance. Nous avons purement et simplement mis de côté tous les dossiers irréguliers, jusqu’à ce qu’ils soient éventuellement complétés », a expliqué le ministre.
Pour le traitement en toute diligence des 500 premières intégrations, un guichet unique a été mis en place.
Michel Menga qui tient « à ce que ce dossier aboutisse le plus rapidement possible », pèsera de tout son poids pour que « les enseignants affectés dans les établissements », issus des promotions 2014, 2015, 2015, 2016 et 2017, sans salaire depuis qu’ils sont en poste touchent la toute première rémunération intégrale de leur carrière d’ici quelques jours. « Nous souhaitons que ces établissements fonctionnent. Ils ne peuvent pas fonctionner correctement si ces enseignants ne sont pas à l’aise ».
Pour ces enseignants en grève depuis plusieurs mois et qui avaient longtemps dormi à la belle étoile en face de la cathédrale Sainte-Marie, c’est le bout du tunnel.
Pamphil EBO
