GABON : 28 000 FCFA LE MÈTRE CARRÉ, LES PARCELLES « UN PEU » CHÈRES DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE

Pourtant priorité des priorités depuis 2009, la facilitation pour l’acquisition d’un logement ou d’une parcelle au plus grand nombre de Gabonais et Gabonaises semble se heurter depuis des années  à l’incapacité des entreprises parapubliques à appliquer les politiques du gouvernement et partant les vœux du chef de l’État.

Après le naufrage sans conséquences judiciaires pour ses auteurs  de la Société Nationale des Logements Sociaux (SNLS) l’espoir des Gabonais et Gabonaises pour acquérir une parcelle ou un logement  s’est porté sur la société Nationale immobilière (SNI) et la Caisse des Dépôts et de Consignation (CDC).

Pour des raisons inconnues du Gabonais lambda, les deux entreprises semblent éprouver d’énormes difficultés à livrer des chantiers qui n’ont à vue d’œil pourtant rien d’exceptionnel. Une incapacité à  « satisfaire les besoins en matière d’habitat » des populations  et de «  mettre en œuvre les décisions de la puissance publique relatives à la politique du logement »  qui cause un préjudice énorme aux populations dont l’acquisition d’un bien immobilier est dans le top des ambitions.

De la SNI à la CDC le constat est le même, incapacité à livrer des projets pourtant réputés «  bien entamé » stratégie marketing hasardeuse et offres commerciales déconnectées des réalités sociales gabonaises.

Curieusement mis  en vente chaque année depuis 2016 à grand renfort de communication, le lotissement Mangouba situé près du stade d’Angondje est l’exemple même du projet inaudible et mal ficelé mais pourtant budgétivore. Les partenaires de 2016, (GIV, BICP, House Invest, SCI ABI et l’agence immobilière Confort) ayant fondu dans le décor malgré les énormes sommes d’argent public engagées, la SNI s’est résolue à vendre elle-même ces parcelles . 

Le lotissement Mangouba, c’est aussi une succession d’annonces. D’abord en janvier 2018, la SNI annonce la mise en vente de 602 parcelles, trois mois plus tard en mars 2018, la SNI annonce la reprise des travaux du lotissement Mangouba pourtant mis en vente trois mois plus tôt, en novembre de la même année nouvelle trouvaille, 20 ha du lotissement Mangouba seront réservés aux «  Gabonais de la diaspora » entre temps un audit et des poursuites judiciaires seront passés par là sans résultats.

Un historique particulier qui amplifie l’incompréhension des populations devant les montants affichés. 28.000 FCFA le mètre carré, soit 14 millions de FCFA pour 500 mètres carré, somme  à payer dans la limite de 24 mois. Une offre qui ne risque pas de créer l’adhésion des usagers selon les nombreux commentaires.  Tant par son prix que par la période choisie, mais aussi par les conditions.

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