Gabon: L’hypertension artérielle, première cause de mortalité des femmes enceintes et de leurs bébés

Les différents débats des spécialistes de la santé maternelle et infantile, tenus le mercredi 12 juin et le jeudi 13 juin 2019, au Centre hospitalier universitaire mère-enfant Fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJE), à l’occasion des deuxièmes journées nationales mère-enfant, ont prouvé que la première cause de mortalité des femmes enceintes et de leurs enfants, est l’hypertension artérielle.

 »Hypertension artérielle et grossesse: conséquences maternelles et néonatales » est le thème autour duquel tournaient les débats. La rencontre initiée conjointement par la Société gabonaise de gynécologie obstétrique et de la reproduction (SGGOR) et la Société gabonaise de pédiatrie (Sogaped), a permis aux différents experts d’échanger leurs connaissances.

L’hypertension artérielle, qui est l’une des pathologies la plus répandue chez la femme enceinte, a une prévalence de 5 à 15%. Cette pathologie, qui fait d’énormes ravages chez les femmes enceintes, peut être réduite si les femmes attendant un bébé suivent normalement leur grossesse.  » L’hypertension peut être détectée très tôt et permettre à ce que les femmes accouchent sans perdre la vie. Nous constatons, malheureusement, que les parturientes qui présentent une HTA meurent ou perdent leurs enfants. A travers ces journées, nous voulons sensibiliser le personnel de santé à la gravité de cette maladie. Tout cas d’hypertension pendant la grossesse doit être orienté dans des structures de santé de référence », a déclaré l’un des conférenciers, le Pr Jean-François Meye.

Le manque de suivie de la grosse a des répercussions graves sur les parturientes. l’HTA peut entraîner  » des résultats périnatals défavorables comme le faible poids de naissance, la prématurité, la morti-naissance, l’asphyxie et le retard de croissance intra-utérin (RCIU). Ces facteurs contribuent à accroître le taux de mortalité néonatale », a relevé le chef de service pédiatrie au CHUMEFJE, le Pr Simon Jonas Ategbo.

Maxime OWONO

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