GESTION DE LA COVID-19 : FAUSTIN BOUKOUBI CLARIFIE LA POSITION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

Alors que l’institution qu’il préside est accusée par la société civile de « mutisme » face au conflit d’intérêt né des arrêtés n°0559/PM et n°0685/PM pris par le Gouvernement il y a quelques semaines, pour Faustin Boukoubi, le président de l’Assemblée nationale, son institution agit à « postériori » des mesures gouvernementales.

« (…) Le contrôle et l’évaluation par les députés sont exercés à posteriori. Ce qui signifie que ce n’est pas qu’après que les arrêtés ont été pris que les députés auraient pu réagir », a commenté le président de l’Assemblée nationale interviewé par le quotidien d’information l’Union.

Pour ce dernier, le débat sur la réaction de son institution quant aux arrêtés controversés n’a donc pas lieu d’être. Ce, d’autant plus que conformément à la loi 003/2020 du 11 mai 2020 fixant les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires, le gouvernement à l’obligation d’informer sans délai, l’Assemblée nationale des mesures prises.

Si la procédure semble avoir été respectée, le timing ne permettait pas à son institution d’agir. « Et lorsque vous voyez l’heure à laquelle ils ont été pris, vous imaginez notre difficulté. C’est vous dire que nous ne pouvons pas agir spontanément sur les prérogatives qui ne sont pas les nôtres », a confié le président de l’Assemblée nationale.

Pour Faustin Boukoubi, dans le processus d’émancipation des mesures gouvernementales, charque organe joue sa partition. « Il est donc clair que dans la mise en œuvre de l’action publique, chaque organe joue sa partition », a-t-il conclu.

SL

Livraison
Urban FM