« Comment réduire le taux de grossesses précoces chez les jeunes filles ? ». Ce Thème a été au centre des débats du Fond de Nations Unies pour la Population (UNFPA), avec les ministères de l’Education nationale, et de la santé à Masuku.
28% des filles au Gabon âgées de 15 à 19 ans ont déjà eu au moins une grosse ou sont déjà mères. C’est fort de ce constat que le projet de lutte contre les grossesses précoces et non désirées dans la province du Haut Ogooué, a été initié par l’UNFPA, avec le concours des autorités gabonaises, et s’étendra jusqu’en 2021. Cette opération est financée par le gouvernement japonais, et touchera également la province du Moyen-Ogooué.
L’objectif de ce projet est de réduire les mortalités maternelles, en s’attaquant au problème de grossesse précoce, en garantissant les droits des adolescents. Il s’agira également dans la mise œuvre de ce programme, de faciliter l’accessibilité aux soins de santé reproductive, par une éducation à la sexualité. De plus, il permettra de mettre à disposition des adolescents, des moyens de contraception moderne.
Dans le monde, une fille sur 5, donne naissance à son premier enfant avant 18 ans. Ce phénomène s’explique par : le manque d’information et d’éducation sexuelle ; les mariages forcés et précoces (9 grossesses précoces sur 10 ont lieu dans le cadre d’un mariage) ; les violences et abus sexuels.
Freddy MOUSSOUNDA