Élue à la tête de la mairie de Libreville en juillet dernier, Christine Mba Ndutume épouse Mihindou a fait il y a quelques jours, le bilan de ses 100 jours à la tête de cette institution. Si le nouveau maire a réaffirmé sa détermination à lutter contre l’insalubrité, la recrudescence de ce phénomène laisse paraître un bilan mitigé.
La mairesse de la commune de Libreville l’a elle-même reconnue. La population gabonaise croit, avec elle, toutes les conséquences nuisibles que cela peut avoir sur la ville. C’est le cas de la pollution généralisée source des déchets ménagers, l’insalubrité des rues et dans une moindre mesure, l’occupation anarchique des abords des rues pour ne citer que ces questions.
Pour Christine Mba Ndutume, son engagement à lutter contre ces causes qui ternissent l’image de la capitale gabonaise est ferme. « J’ai pris l’engagement en ma qualité de maire de Libreville de lutter contre l’insalubrité. C’est mon cheval de bataille », a-t-elle laissé entendre dans une vidéo postée sur la page Facebook de l’Hôtel de Ville de Libreville.
100 jours après son élection peut-on réellement dire que la politique urbaine de la nouvelle maire contre l’insalubrité connaît un écho favorable? Pour répondre à cette question il suffit de faire le tour des arrondissements de Libreville pour constater la gravité du problème d’insalubrité dont souffre cette ville.
Les points d’apports volontaires sont chaque jour envahis d’ordures faute d’un système de collecte efficient. Les rues sont dans un état d’insalubrité. Que dire des canalisations polluées d’ordures qui manquent de cure de jouvence ou encore des espaces verts ? Au constat, la politique de la nouvelle maire de Libreville n’a rien changé à l’image désolante que Libreville renvoie à ces habitants et aux touristes.
Michaël Moukouangui Moukala
