4 magistrats expérimentés pour lutter contre l’enrichissement illicite


Le Conseil supérieur de la magistrature a renforcé l’arsenal juridique et humain de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite en détachant quatre spécialistes à la Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement Illicite.

Le Conseil supérieur de la magistrature a mis en détachement quatre magistrats de haut vol au cœur de la Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (CNLEI).

Des hommes au fait de l’éthique de la gestion des affaires. Guy Kebila Birinda, jusqu’alors, conseiller chargé des droits des prévenus et des exécutions des peines est connu dans le métier pour ne pas lésiner sur les moyens quand il s’agit de faire appliquer la loi.

Patrice Kikson Kiki, ancien procureur de la République, a quant à lui bâti sa carrière sur la transparence et l’exemplarité et arrive dans le dispositif avec l’étiquette de juge anticorruption.

Pour ce qui est de Jean-Pierre Boudoughou Biboutou, ancien inspecteur au sein des services judiciaires atterrit également à la CNLCEI, sa compétence et son « courage judiciaire » ne sont plus à démontrer selon ses pairs.

Enfin tous les regards sont tournés vers Nestor Mbou, nommé à la tête de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite en conseil des ministres en mars dernier puis installé en mai 2019. Il est devenu sans doute la pièce-maîtresse de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite au Gabon. Avec l’appui du Conseil supérieur de la magistrature il est plus que jamais habilité à poursuivre les responsables soupçonnés de corruption, de fraude et d’autres pratiques illégales.

Des nominations qui montrent en clair l’action du Conseil supérieur de la magistrature qui fait de la lutte contre la corruption une priorité pour le Gabon et cela en droite lignée des engagements pris par le Chef du Gouvernement, sur instruction du Président de la République.

En juin 2019 déjà, le gouvernement avait réaffirmé son engagement à réprimer la corruption. Un ministre plein, spécialement en charge de ce dossier, a été nommé pour la première fois dans l’histoire du pays. En la personne de Francis Nkéa Ndzigue qui, dès sa première intervention a indiqué que personne, quelque soit son rang et son statut ne bénéficiera de circonstances atténuantes dans la répression de ce fléau qui gangrène le Gabon et freine son développement.

Le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé, lui-même s’est engagé à plusieurs reprises à lutter contre la mauvaise gestion des deniers publics, notamment lors de son discours de politique générale face à l’Assemblée Nationale.

Rhona Charline M’WENKONDET

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