Le Conseil supérieur de la magistrature se félicite du climat apaisé dans les juridictions

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui a présidé la session ordinaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le 17 juillet 2019, s’est félicité des efforts des responsables de l’appareil judiciaire gabonais qui, au cours de cette année judiciaire, ont laissé apparaître leur volonté de favoriser un climat apaisé.

Ali Bongo Ondimba, a présidé, au Palais du bord de mer, la session ordinaire du Conseil supérieur de la magistrature. Il a loué l’engagement des hommes du corps judiciaire gabonais qui ont œuvré pour que cette année judiciaire se déroule dans un climat totalement apaisé. Louant l’ensemble des juridictions du pays qui se sont employées à favoriser ce climat, il a soulevé l’importance d’ouvrir un cadre de dialogue et de concertation avec les partenaires sociaux du secteur.

L’adoption de certains textes de loi liés à la réforme du système judiciaire a été aussi un autre point de satisfaction mis en exergue par Ali Bongo Ondimba.

Le Chef de l’Etat, en sa qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature, a déclaré suivre de près l’appareil judiciaire gabonais à travers son ministre de la Justice et les différents chefs des hautes Cours.

Anicet Mboumbou Miyakou, ministre de l’Intérieur, de la justice, garde des Sceaux, a assuré que le CSM ne ménagera aucun effort pour améliorer la qualité et l’efficacité de la justice et ainsi asseoir l’autorité de l’Etat dans tous les domaines.

Le membre du gouvernement a également souligné que le système judiciaire s’est enrichi cette année de l’adoption de nouvelles lois organiques notamment les lois portant sur le code pénal et sur le code de procédure pénale.

Des lois nouvelles qui viennent renforcer l’arsenal des dispositifs luttant pour la moralisation de la vie publique, la bonne gouvernance et le renforcement de la sécurité des biens et des personnes.

L’ouverture de tribunaux de travail et de commerce ainsi que les formations spécialisées permettront une lutte efficace contre de nouvelles formes de criminalité comme le terrorisme, la piraterie, le blanchiment de capitaux, la traite d’êtres humains, le trafic faunique et toutes les formes de délinquance financière. Ces mesures offriront désormais de meilleurs gages de sécurité juridique et judiciaire aux investisseurs locaux et expatriés en prônant une plus grande proximité entre les justiciables et la justice.

Cependant, le Conseil supérieur de la magistrature a relevé, dans son communiqué final, l’insuffisance des structures d’accueil dans le pays. La fin prochaine des travaux du tribunal de Ntoum apparaît comme une bouffée d’air qui permettra dans les prochains mois de désengorger le Palais de justice de Libreville.

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