En début du week-end dernier, le monde à célébré la journée mondiale du Lupus. Occasion pour l’association des personnes atteintes de cette maladie dans notre pays, d’appeler à la mobilisation contre cette maladie auto-immune aux multiples visages.
Chaque 10 mai, la planète se mobilise pour lutter contre le lupus. Cette maladie, encore mal connu du grand publique, depuis 2008 ne cesse de prendre du terrain au Gabon. « Depuis 2008, le nombre de malade au Gabon est en augmentation constante avec à ce jour, un peu plus de 200 cas diagnostiqués et suivis dans les structures médicales de référence. » Déclare le Dr Josaphat Iba Ba, médecin interne dans les services de médecine A du centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL).
Cette maladie quasiment invalidante lors de sa poussée, est causée par deux grands facteurs. Il s’agit notamment d’une combinaison de plusieurs éléments: une prédisposition génétique, certaines hormones féminines et la rencontre avec un agent environnementale capable d’engendrer un dérèglement du système immunitaire.
En plus de ceux-cités précédemment, les rayons ultraviolets du soleil et les hormones des féminines (oestrogènes) sont sans doute les facteurs les plus importants. Le médecin interne explique à cet effet « qu’une étude démontre que les personnes atteintes de cette maladie viennent majoritairement de Libreville, Port-Gentil et du Haut-ogooué.
Trois villes où la température à augmenté de 2% en 20 ans. » Contrairement à ce que l’on peut croire, la maladie du Lupus est passée de mortelle à celle avec laquelle l’on peut « vivre » normalement en contrepartie d’une surveillance médicale régulière et la prise quotidienne des médicaments, selon le Dr Iba Ba.
Pour la présidente de l’association Lupus Gabon, « c’est aussi en s’informant que nous pouvons comprendre la maladie et faire face à ses affres ». Notons que cette pathologie est à prédominance féminine, affectant des femmes âgées de 15 à 45 ans. »
Pierre Rolland
