VIOLENCE EN MILIEU SCOLAIRE : LE SILENCE ASSOURDISSANT DES PARENTS D’ÉLÈVES

La fédération nationale des parents d’élèves du Gabon, dont on connaît la volubilité quand il s’agit de suivre les mots d’ordre de suspension de cours, semble avoir perdu de sa superbe devant tous les faits divers de violence dont les protagonistes sont des élèves.

La fouille spontanée de ces derniers jours dans les établissements secondaires de la capitale a laissé apparaître un triste constat, la totale démission des parents d’élèves devant la responsabilité qui est la leur de donner des bases de l’éducation à leurs progénitures. Qui sont donc ces parents qui autorisent couteaux machettes, dans les cartables de leurs enfants ?

Personne nous répondra t-on, mais comment est-ce possible que des élèves sous la responsabilité de leurs parents puissent aller en cours avec des armes blanches, par ailleurs comment expliquer ce silence de la première association des parents d’élèves dont on pourrait légitimement attendre un soutien partant de la condamnation à l’organisation d’une campagne de sensibilisation des parents et des élèves.

La violence, la consommation des drogues prennent une ampleur inédite dans les établissements scolaires depuis quelques mois, les autorités tentent bien que mal avec les moyens légaux d’enrayer ce phénomène, mais il va s’en dire que les parents d’élèves portent une lourde responsabilité dans les agissements de leurs enfants même au sein de l’établissement.

Des enfants régulièrement suivies par des parents responsables ne peuvent pas s’adonner à la délinquance dont d’autres élèves et responsables d’établissements sont les premières victimes. Quelles que soient les mesures prises par le gouvernement, sans l’implication des parent le constat d’échec est patent : l’éducation nationale ne remplacera jamais l’éducation parentale.

Le silence de la FENAPEG soulève des questions sur les missions de cet organisme, dans le cas d’espèce, mais aussi dans son incapacité à jouer son rôle de modérateur de la vie scolaire.

Les préconisations de la FENAPEG seront les bienvenues pour lutter contre ces actes de violences gratuites qui mettent en danger la vie de centaines d’élèves dans les établissements gabonais.

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