Au vu des nombreux faits-divers de viol ayant pour victime de très jeunes adolescentes, il ne serait pas alarmiste de dire qu’en province principalement, les petites filles sont en danger. Le pire est dans le fait que leur bourreau est généralement un proche de la famille, dont des parents plus avisés auraient décelé la perversité.
Le 27 avril dernier, faisant l’objet d’une plainte pour viol sur mineurs, Mboumba Hassan, Gabonais, sans emploi de 37 ans vivant à Tchibanga est arrêté par les éléments de la police judiciaire (PJ). Sa victime est une jeune élève dans une école primaire de la ville. Selon les propres déclarations du présumé violeur, ses premiers assauts sexuels sur l’enfant remonteraient en janvier 2021, elle avait donc 12 ans.
Profitant de sa proximité avec le père de la gamine à qui il offre régulièrement de la boisson, il en a fait son objet sexuel, n’hésitant pas à aller lui rendre visite à 7 heures du matin. C’est justement lors d’une ces visites matinales à la jeune voisine qu’il aurait été pris en flagrant délit par les oncles de celle-ci.
Mboumba Hassan, qui a reconnu les faits, a été écroué à la prison centrale de Tchibanga avant de subir dans quelques mois la rigueur de la loi. Cependant, une question demeure, où se trouve les parents d’une enfant qu’un criminel peut venir violer à domicile, à 7 heures du matin, ?
